Cet article est une mise à jour 2017, il dormait dans mes brouillons depuis...2015 ahem. J'ai perdu presque toutes mes photos du coup j'ai dû piocher à droite à gauche sur la toile snif. Les photos où je ne cite pas les sources sont les miennes, prises avec mon téléphone de l'époque. Vous m'excuserez donc pour la piètre qualité ahah.
Bonjour à tous!
J'ai finalement mis fin à ma crise de flemmingite aiguë pour vous faire partager mon émerveillement et mon enthousiasme pour la ville de Bruxelles, que j'ai visitée pour la première fois le mois dernier.
Je commence à avoir quelques grandes villes à mon compteur de voyage (avoir quelqu'un avec qui partir, ça rend les choses plus faciles quand même), et croyez-moi, Bruxelles s'est hissée haut la main sur le podium.
Pour couronner le tout, cette superbe destination n'est qu'à 1h20 de Paris. Quand on sait qu'un aller Paris-Beauvais dure 1h15, le choix est vite fait, n'est-ce pas (c'est quelqu'un qui a vécu 18 ans à Beauvais qui vous parle).
Nous sommes donc arrivés à 11h23 en gare de Bruxelles Midi. Une demi-heure plus tard, les bagages déposés dans notre appartement Airbnb, nous voilà partis à pied en quête de notre premier apéro Bruxellois. Sous les conseils d'une amie, nous nous sommes dirigés vers la place Sainte Catherine, pour voir la fameuse poissonnerie Noordzee, ou la Mer du Nord, pour y déguster des tapas de la mer autour d'un verre de vin blanc. Malheureusement, le temps n'a pas été très clément avec nous ce week-end là et nous n'avons jamais pu nous manger au Noordzee pendant ces quatre jours, mais ce n'est que partie remise car j'ai la ferme intention de retourner à Bruxelles cet été!
source photo: gastrogays.com |
source photo: tripadvisor.com |
La Mer du Nord 45 rue Sainte-Catherine
La faim commençant à se faire sentir, nous sommes partis vers le centre historique, et d'enchantement en enchantement, nous sommes tombés au coin d'un ruelle sur un restaurant chaleureux au décor kitch, dont je ne suis pas prête d'oublier ni le nom, ni leurs burgers gargantuesques...
Voici donc chez Rachel, une adresse in-con-tour-nable pour ceux qui aiment manger. Je vous préviens, le burger, il fait mal.
source photo: Chez Rachel |
source photo: thefoodalist.com |
source photo: foodinbrussels.blogspot.fr |
Et oui tous les noms de rues sont tous comme ça, un peu rustiques!
Nous avons passé la première journée essentiellement dans le centre historique, à flâner dans les rues piétonnes en bons touristes! On peut tout faire à pied, Bruxelles est grande comme un arrondissement de Paris. Cependant, le métro nous a bien rendu services les jours où le vent a décidé de se mêler à la pluie. Le ticket de métro est à 2.1 euros, mais on peu aussi prendre un pass pour la journée à 7 euros, ou encore la Brussels Card, un forfait qui permet de se déplacer dans la ville mais aussi de visiter beaucoup de musées! Elle est disponible pour 24, 48 ou 72 heures (de 22 à 44 euros). La Grand Place est aussi belle que je me l'étais imaginée, et pour la voir entièrement fleurie, je pense qu'il faudra attendre les beaux jours (voilà une autre raison pour revenir).
source photo: http://www.flickriver.com/photos/saigneurdeguerre |
Pas loin de la Grand Place se trouvent les très jolies Galeries de la Reine et du Roi, bordées de petites brasseries typiques, de boutiques de luxe et de chocolateries (nous y reviendrons plus tard n'ayez crainte...) et même un cinéma classé aujourd’hui monument.
source photo: be.wonderbox.com |
source photo: palacity.net |
La rue commerçante est très agréable pour y flâner, elle fait partie de la zone piétonne et les gens déambules avec bienveillance, sans se presser. Vous y trouverez les enseignes habituelles telles que Zara, H&M, Pull&Bear, Forever 21, Primark, etc... Petit plus pour cette boutique culinaire Oil and Vinegar où vous pouvez trouver toutes sortes d'huiles d'olives mais aussi beaucoup de dressing et de sauces à vous donner l'eau à la bouche. D'ailleurs, on peut tout gouter-ou presque-dans la boutique.
source photo: sudinfo.be |
Nous avons aussi été voir la fontaine du Manneken pis (le gamin qui pisse, littéralement), qui est apparemment un symbole très important dans la culture bruxelloise, même si il m'a laissé un peu indifférente...
A certains endroits, on peut y voir une similitude avec le quartier latin à Paris-ces restaurants où les serveurs font les beaux pour qu'on vienne s'y installer- néanmoins, chacun y trouvera son compte et l'enchantement n'en sera pas moindre.
Le samedi, nous nous sommes rendus dans le quartier des Marolles pour aller voir le célèbre marché aux puces de la Place du Jeu de Balle. Est ce que je vous ai dit à quel point je détestais la pluie? Et le combo pluie plus vent? Si il y a bien quelque chose qui peut vous gâcher un week-end, c'est bien le temps. Du marché aux puces, nous n'avons vu que des bâches à perte de vue pour protéger les stands.
C’est donc l’occasion de manger un bout n’est-ce pas? Je vais vous parler d'un restaurant que nous avons découvert alors qu'on essayait de s'abriter d'une averse démentielle. Oui parce qu'il faut savoir qu'en Belgique il ne pleut pas, il drache!
Le Pinpon café donc, installé sur plusieurs étages dans une ancienne caserne de pompiers et surplombant la place, a sauvé notre matinée. En arrivant au dernier étage, nous avons découvert une petite verrière toute cosy où nous nous sommes installés autour d'une belle table en bois. Une fois notre petit déjeuner arrivé, la pluie pouvait toujours tomber! Du bon pain frais, un succulent jus d'orange pressé (on pourrait décerner une médaille à la ville de Bruxelles pour leurs oranges pressées car il est impossible d'y trouver une mauvaise orange pressée) et un chocolat chaud à se rouler par terre plus tard (on pourrait décerner une médaille à la ville de Bruxelles pour leurs chocolats chauds car il est impossible d'y trouver un mauvais chocolat chaud), nous voilà partis pour le CBBD, Centre Belge de la Bande Dessinée.
source photo: lafourchette.com |
source photo: lafourchette.com |
source photo: brussellskitchen.com |
Ce qui est frappant dans cette ville-et qui fait vraiment plaisir- c'est la place que tient la culture. Pour une raison évidente, la Bande Dessinée est omniprésente. Dans les librairies bien sûr, mais aussi dans les magasins de souvenirs, les restaurants, les murs de la ville. Les héros de BD sont des habitants à part entière.
Outre les nombreux musées et théâtres, on ressent vraiment une envie de promouvoir la culture.
Au CBBD, pour vous donner une idée, si vous voulez vraiment prendre votre temps, il faut compter presque trois heure. Et un petit passage dans la librairie du centre avant de partir, histoire de bouquiner un peu et de repartir avec des trouvailles! Pour ma part, je me suis régalée avec l'exposition réservée à Thorgal et au travail du dessinateur Grzegorz Rosinski.
source photo: l'Internaute |
Autre détail mais pas des moindres, les disquaires sont en force dans cette ville, à croire que l'industrie de la musique ne se porte pas si mal, surtout le secteur du vinyle!
Vu la place que tient la musique à Bruxelles, je me devais de donner la parole à quelqu'un de plus expérimenté que moi en la matière, qui n'est autre que celui qui partage ma vie! Voici donc une petite digression autour de la musique donc :)
La musique va mal. Ça on le sait. Cette inflation semble toucher tous les pays du monde. Comme ça juste en regardant, sans rentrer en détail dans les chiffres ; les chiffres c’est chiant (Si, si !), cette gamelle semble avoir épargné la Belgique. Bien sûr si on rentre plus en détail, pourcentage et tableau Excel à l’appui (hein, vous voyez : les chiffres c’est chiant !), on trouvera sûrement matière à redire et à contredire.
Ici, je vais parler uniquement sous le prisme d’un seul vecteur : le plaisir. Le ressenti global face à une industrie qui entraine sa propre chute en avant, en partie due à son conservatisme… mais ce n’est pas (complètement) le sujet.
Donc, à Bruxelles, des disquaires il y en a pléthore (une quinzaine à vue de nez), principalement regroupés au centre ou dans les environs. Nous en avons visité cinq. Ils ont tous des petites différences ou spécialités, qui font qu’ils se complètent assez bien. Le petit listing qui suit est dans l’ordre de préférence, pour arriver à celui que je tiens pour le meilleur (de Bruxelles ?). Bien sûr, je ne l’ai pas précisé, mais la majorité ne vend pratiquement que des vinyles.
Car, il faut peut-être regarder du coté du microsillon pour espérer un sauvetage…
Juke box fait partie des plus réputés. L’endroit est petit et sommaire, assez rétro (avec bacs en plastique par terre), beaucoup de disques d’occaz assez rare surtout rock et indé, mais l’accueil a été assez glacial. Vu la petitesse de l’endroit, on se retrouve vite mal a l’aise. Et le type, derrière le comptoir, n’aide pas vraiment…
Deuxième tentative : Caroline Music. Très connu et apprécié à Bruxelles, ce disquaire ne vend principalement que du neuf, surtout rock et tout ce qui touche, de près ou de loin, au rock (indé, fusion, metal etc..). Niveau accueil c’est mieux : Ligntning Bolt en fond sonore (ce qui n’est pas commun !) et vendeurs cool à la cool. L’endroit, réparti sur deux étages, est assez grand. La boutique présente bien avec son lot de disques aux murs, DVD un peu partout, CD et, à l’étage dans le fond, un bac d’occaz rempli de 33t obscures (pour être poli).
Kozmic Music. Avec son papier peint vintage au mur, ses bacs en bois et sa déco au poil, Kozmic Music est le plus chouette. La boutique est tellement cosy qu’on a envie d’y rester des heures. L’endroit est surtout accès sur le punk et le harcore, mais aussi pas mal de B.O. La sélection est moins fournie que les autres, mais l’ambiance rattrape tout.
Collector Record. Caché entre une boutique de souvenirs bidons et un troquet à touristes, Collector porte bien son nom. Dans un bordel organisé (faut y avoir mis les pieds pour comprendre), des centaines de vinyles rares d’occaz rock, jazz et variétoche s’entassent dans la joie et la bonne humeur. L’endroit est grand, mais le vinyle ça prend de la place ; le 45t aussi. Aux heures d’affluence, il devient difficile de circuler. Mais l’endroit appelle le mélomane et le passionné, donc, finalement, cela ne pose aucun problème de fouiller à quatre pattes ou de descendre à la cave (véridique !) pour y trouver des 7 centimètres de chants péruviens ou encore d’indispensables chants tyroliens (j’en vois qui rigolent dans le fond là !).
Et pour finir, the last but not least (oui, je sais… mais la pression a été très forte) : Veals & Geeks.
C’est de loin le meilleur des cinq.
Mise en situation (oui, il y a du budget !) : Vous marchez, paisiblement ou pas c’est selon, et là une vitrine attire votre œil, celle de Godiva… heu, non ! Celle de Veals & Geeks ; belle, remplie de disques, de trucs en couleurs, de bouquins chelous et de quelques trucs à l’ancienne. Vous entrez. L’endroit, une seule et unique pièce, ressemble à un garage. Si vous êtes comme moi, les garages vous fascinent. Sinon, bah… faites preuve d’un peu d’imagination, bon dieu ! L’endroit vous saute à l’esprit : bon sang mais c’est bien sûr, c’est lui, c’est lui le disquaire que je cherche depuis toujours, celui auquel je rêve secrètement, auquel nerveusement je pense le soir avant de rejoindre le monde magique du… J’en fais trop… Je me disais aussi !
Veals & Geeks est le repère du vinyle d’occaz, y’en a beaucoup et partout. Du rock psyché au jazz groovy, du groupe belge indé au funk déglingué, ils sont tous là, même l’ EP de Poison Idea et sa célèbre pochette (googlisez, vous verrez). Si vous cherchez la B.O d’Allelua, le dernier film de Fabrice Du Welz, un Einstürzende Neubauten ou un truc pointu et tordu vous êtes au bon endroit. De plus, le gars derrière le comptoir est une crème.
Vrai coup de cœur : LE meilleur disquaire.
En conclusion, il est marrant de constater que Bruxelles dispose de plus de disquaires qu’à Berlin par exemple, voire même Paris.
Le plantage du disque, comme je le disais, semble avoir épargné cette belle ville.
Caroline Music, 101 boulevard Anspach
Kozmic Music, 36 rue du Midi
Collector Record, 26 rue de la Bourse
Veals & Geeks, 8a rue des Grands Carnes.
source photo: bxl.blog |
En sortant du centre, oh mais tiens donc, ne serait-ce pas l'heure du goûter? Car dans cette ville tout est prétexte à manger quelque chose. Et au goûter, c'est de chocolat dont on a envie. De chocolat chaud à l'ancienne, avec des pépites de chocolat délicatement fondues, de gaufre liégeoise au chocolat noir et à la chantilly, de truffes au chocolat fourrées au spéculos, de fraises trempées dans du chocolat... Ça y est, vous voyez? Attendez, je vous aide.
Voilà. Un cornetdefraisestrempéesdansduchocolatnoirfondugodiva. Dans Godiva, il y a god. Tout est dit.
Vous l'aurez compris, Bruxelles est, entre autre, la ville du chocolat. C'est quasi une institution, et non, il n'y a pas que Léonidas à Bruxelles.
Et comme si cela ne suffisait pas, nous avons poussé la porte d'un restaurant italien au diner, Ricotta et Parmesan. Un décor rustique réussi, une cuisine savoureuse et réconfortante. Je ne peux que vous le conseiller.
source photo: insideBrussels.be |
Ricotta et Parmesan 31 rue de l’Écuyer
Nous voici dimanche matin, et ô surprise, il pleut, pardon il drache, mais pas question de se laisser abattre, nous voici partis en dehors du centre de Bruxelles cette fois, à Ixelles, pour aller bruncher à une petite adresse que j'avais repérée un peu par hasard. Pour aller en banlieue, comptez environ six stations de métro parisien et vous y êtes. Comme je vous l'ai dit plus haut, c'est une petite ville, mais tellement riche!
Riche en surprises, comme quand nous avons poussé la porte du restaurant Les Fils à Maman. Nous sommes arrivés vers 12h30, ce qui nous a valu une jolie place sur la banquette. Une demi-heure après, le restaurant était plein. Brunch classique, très bon, prix raisonnable. Mais l’intérêt de cet endroit , hormis la bonne nourriture, est sans conteste le décor. C'est tout simplement un petit paradis des années 80.
Les Fils à Maman 29 rue Fourmois
Bonus de taille, on ne les trouve pas qu'à Bruxelles: les Fils à Maman
Pour continuer sur cette belle lancée, nous avons dégoté une adresse unique en son genre (et tellement utile en ce jour de pluie), où nous avons passé presque tout l'après-midi: le Cook and Book, un café-restaurant-librairie cocooning de taille, puisqu'il ne contient pas moins de neuf salles dédiées à neuf univers: la BD, la jeunesse, les beaux-arts, la musique, la cuisine, le voyage, les romans, la littérature anglaise et l'art de vivre. Dans chaque salle, vous pouvez bouquiner les livres, fouiller dans les bacs de vinyle dans l'espace musique, boire un café ou tout simplement manger. Il y a deux bâtiments qui tournent en rond comme un escargot, et au fur et à mesure que vous avancez, vous découvrez les univers avec leur décor respectif. Je vous le dis sans détour, cet endroit est complètement dingue!
Pour preuve, je vous invite à vous balader sur la galerie de leur site, où vous découvrirez qu'on peut y manger dans une serre, une caravane ou une grande boîte en plexiglas fluo. Dingue, je vous dis!
source photo: sosolesoir.be |
Toute cette lecture nous ayant ouvert l'appétit (comment ça on a passé notre temps à manger?), le hasard (et un peu le guide Un grand Week-end à Bruxelles quand même) a encore une fois bien fait les choses, et nous a conduit tout droit dans un endroit comme je les aime, au cœur de Sainte-Catherine: le café Walvis. Vous pouvez y aller pour boire un verre ou manger un plat simple, bon et pas cher.
Tous les jours de 11h à 1H. Attention, les cuisines ferment à 21h30.
source photo: keikoparis.exblog.jp |
Je reviens sur le petit déjeuner car il a son importance. Je n'ai vu presqu'aucun Starbucks à Bruxelles, et franchement ça fait plaisir de tester de délicieux cafés dans un endroit convivial sans être obligé de passer par la case Starbucks. Allez donc faire un tour au Café Capitale, on s'y sent merveilleusement bien, les fauteuils vintage confortables et la bonne musique sélectionnée par les serveurs aidant.
source photo: gael.be |
Pour finir ce séjour en beauté, nous nous sommes rendu dans le quartier Saint-Gilles pour nous rapprocher de la gare, où nous avons découvert des rues regorgeant de trésors architecturaux de l'époque de l'Art Nouveau.
Avant le départ -snif- un petit café sur la jolie place Saint-Gilles, au café le Libraire, allez savoir pourquoi j'ai choisi celui-là ;)
Le Libraire parvis de Saint-Gilles
Alors bien sûr nous n'avons pas pu tout voir, tout faire, le temps n'aidant pas, et on voulait aussi prendre notre temps. Un week-end, c'est très bien pour prendre la température de la ville et s'émerveiller. Un deuxième week-end ne sera pas de trop!
Au revoir Bruxelles, et à très bientôt!!
P.S: si je n'ai pas parlé de frites, c'est juste parce que je les ai trouvées bonnes, mais pas de quoi se rouler par terre. Si vous avez des adresses pour me prouver le contraire, je suis preneuse!
Je vous laisse quelques blogs et articles pour avoir des adresses en plus. La liste est bien sûr non exhaustive :)
L'article de ma blogueuse préférée Tokyobanhbao grâce à qui je suis déjà partie en Italie.
Comme je te comprends, j'y suis allée 2 fois et j'adore cette ville!!!! Merci pour tes bonnes adresses!
RépondreSupprimerContente d'avoir été utile, cette ville est vraiment superbe :)
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